Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a déclaré que le manque d’aide « intérieure » en Espagne et la rude concurrence de la Chine obligent à investir hors de l’Europe et notamment au Maroc.
Les PDG des principaux constructeurs européens soulignent l’urgente nécessité de réduire les prix des voitures électriques pour faire face à la rude concurrence de la Chine qui propose des véhicules low-cost et écologiques (zéro émission). C’est pour cette raison qu’ils demandent aux députés européens de revoir les textes communautaires relatifs aux objectifs de décarbonation.
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Carlos Tavares, PDG de Stellantis, avait affirmé il y a quelques semaines que la solution à cette situation se trouve au Maroc et en Turquie où les coûts de production reviennent moins chers. Le responsable prévoit un investissement de 300 millions d’euros pour renforcer la capacité de son usine à Kénitra au Maroc, précisant que l’objectif à terme est de faire du royaume « le troisième moteur de Stellantis » et de créer 2 000 emplois. Le Maroc « est un pays avec des conditions magnifiques pour investir », a assuré Carlo Tavares.