En Espagne, les soutiens du Polisario à la Chambre basse du Parlement ont marqué, à leur manière, le troisième anniversaire de la lettre de Pedro Sanchez adressée au roi Mohammed VI, rendue publique par le cabinet royal le 18 mars 2022, concernant le Sahara occidental, rapporte un média ibérique.
Des députés issus de formations d’extrême gauche, ainsi que des indépendantistes catalans et basques, se sont unis avec ceux du Parti populaire (droite classique) sous la bannière de l’«Intergroupe parlementaire Paix et liberté pour le peuple sahraoui», créé en décembre 2024. Ils ont réitéré leur appel au chef du gouvernement pour qu’il revienne à la «position traditionnelle» de l’Espagne sur ce dossier, en renonçant à son soutien au plan marocain d’autonomie pour la région.
Les socialistes du PSOE ont refusé de signer la déclaration, tout comme les députés de Vox. Bien que cette formation d’extrême droite soit souvent critique envers le Maroc sur les questions d’immigration, ainsi que sur Ceuta et Melilla, elle accuse ouvertement les milices armées du Polisario d’avoir commis des actes terroristes contre des civils et militaires espagnols entre 1973 et 1986, ayant causé «289 morts». «Un chiffre qui n’est dépassé que par les actes du groupe terroriste basque ETA», précise Vox sur son site d’actualité.