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Silence étonnant du Polisario face à l’attaque israélienne contre l’Iran

Silence étonnant du Polisario face à l’attaque israélienne contre l’Iran

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Dans les premières heures du 13 juin, Israël a déclenché une offensive militaire contre l’Iran. Depuis, le Front Polisario reste étrangement silencieux face à ce nouveau conflit initié par l’État hébreu. Brahim Ghali, dans un message adressé au président iranien, n’a pas exprimé sa traditionnelle solidarité envers la République islamique ou le peuple iranien. Les principaux porte-parole du Front n’ont pas réagi aux attaques israéliennes contre leur unique allié dans la région, surtout après la chute du régime de Bachar Al-Assad en Syrie.

Pourtant, Brahim Ghali ne manquait jamais une occasion d’envoyer des lettres au chef d’État iranien. En témoigne son message du 7 janvier 2024 : «Le terrorisme et le massacre d’innocents dont vous êtes victimes sont les mêmes que ceux que subissent aujourd’hui le peuple palestinien de Gaza et notre peuple du Sahara occidental, perpétrés par des individus unis par l’idéologie du meurtre, de l’injustice et de l’occupation. Cela nécessite la poursuite de la résistance», avait-il écrit au président iranien après les attentats terroristes du 3 janvier à Kerman.

Ce silence intervient alors que la campagne aux États-Unis pour inscrire le Polisario sur la liste des organisations terroristes se poursuit. Le 9 juin, la revue américaine «The National Interest» a souligné, dans un article, qu’après la perte de la Syrie, «les principaux soutiens du Polisario sont l’Algérie et l’Iran. Avec de tels alliés, il est clair que le Front Polisario ne devrait pas se voir attribuer une nation entière».

De son côté, le député républicain Joe Wilson a proposé une loi pour classer le mouvement séparatiste comme organisation terroriste. Ce parlementaire, proche du président Donald Trump, a justifié sa demande par les liens entre le Polisario et l’Iran.

L’Iran reconnaît depuis 1980 la «république arabe sahraouie démocratique (RASD)». Des représentants du régime iranien participent aux congrès du Front.

Sur la liste des organisations terroristes établie par les États-Unis figurent notamment le corps des Gardiens de la révolution en Iran et le Hezbollah libanais, deux entités ayant des liens avec le Polisario.





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