L’Agence française de développement (AFD) met en avant le Maroc comme un précurseur en Afrique en matière d’administration ouverte à l’écoute des usagers. Dans son ouvrage « L’économie africaine en 2025 », présenté à Paris par son directeur général Rémy Rioux, l’AFD souligne que, depuis 2013, l’amélioration des services publics constitue un axe stratégique des politiques publiques marocaines.
L’ouvrage met en lumière les efforts des collectivités marocaines, notamment Larache et Chefchaouen, qui ont été pionnières dans l’intégration des citoyens à la conception des services publics. En 2022 et 2023, toutes les collectivités ont été invitées à proposer un programme local de partenariat pour un gouvernement ouvert, une initiative qui renforce la transparence et l’efficacité de l’administration.
Le rapport explore également les défis et opportunités liés à l’essor de l’intelligence artificielle en Afrique, en mettant en avant le Maroc comme acteur clé de cette transformation. Selon l’AFD, le Royaume a placé la formation en IA au cœur de sa stratégie d’éducation supérieure, dans le cadre de son plan national d’accélération de la transformation numérique.
Par ailleurs, l’AFD souligne la dynamique économique du continent, avec une croissance africaine attendue à 4% en 2025. Toutefois, des investissements massifs restent nécessaires pour amorcer une transformation structurelle durable. L’Agence a ainsi engagé 5 milliards d’euros en Afrique en 2024, soit une augmentation de 10% par rapport à 2023.
M.Ba.