Les autorités de la région Fès-Meknès veulent redonner vie à la forêt d’Aïn Chkef. C’est ce qui ressort des actions initiées depuis quelques jours au niveau de ce parc luxurieux de la province de Moulay Yaâcoub. Chapeautés par Mouâd Jamaï et Mohamed Samir El Khamlichi, respectivement le wali de la région et le gouverneur de la province, les travaux menés visent à instaurer la propreté et la sécurité au niveau de cette forêt considérée depuis fort longtemps comme un poumon de la ville et un endroit pour la grande sortie (Nzaha) des familles fassies.
« L’implication de tous est primordiale pour préserver la beauté de ce parc emblématique », souligne Jamaï. Accompagné de Samir El Khamlichi, le responsable territorial s’est rendu ce dimanche dans ce jardin naturel qui connaît une grande affluence surtout les week-ends. En effet, jeunes et moins jeunes viennent respirer et profiter des moments de sport et de détente à ciel ouvert. Leurs randonnées pourraient être rehaussées grâce notamment au…civisme.
A ce titre, les habitués qui disposent désormais de sanitaires, fontaines d’eau potable, et poubelles, sont appelés à respecter la nature. Ce qui leur permettrait une villégiature propre et saine au milieu des arbres de ce cirque naturel qui renaît de ses cendres. Une renaissance qui pourrait être confortée par des actions écologiques à l’initiative des associations et des écoles.
En attendant, l’administration des Eaux et Forêts, la RADEEF, l’ABHS ainsi que des représentants de différents services externes sont mobilisés pour réussir cette cure de jouvence qui devrait être complétée par l’installation des bornes d’incendie ainsi que la réfection de la voirie mitoyenne.
S’agissant de la sécurité, les forces auxiliaires ont déployé des éléments de la cavalerie, un moyen écologique au service de la forêt. Outre le groupement des Makhzens mobiles montés et d’escouades, on y trouve également des éléments de la Gendarmerie royale. Bref, tout est fait pour des balades en pleine quiétude.
Y.S.A.