Comme prévu, la capitale marocaine a accueilli, ce dimanche 22 juin, une marche de solidarité avec l’Iran. A l’dresse du régime iranien, les participants ont scandé : «de Rabat à Téhéran, la résistance ne sera pas humiliée». La protestation est intervenu quelques heures après les frappes américaines aériennes, ordonnées le même jour par le président Donald Trump contre des installations nucléaires iraniennes.
Le salafiste Hassan Kettani et des islamistes, comme Mohamed El Hilali, membre du secrétariat général du PJD, ont pris part au rassemblement. Le PPS était représenté par Jamal Benchekroun, membre du bureau politique. Le parti a condamné «l’agression israélienne contre le peuple iranien».
Des défenseurs des droits humains, comme Mohamed Al-Zahari, secrétaire général du bureau régional de l’Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés en Afrique du Nord, ont battu aussi le pavé pour exprimer leur solidarité avec Téhéran.
Néanmoins, la protestation n’a pas connu la participation d’Al Adl wal Ihsane, Cette absence a eu un impact sur le nombre des manifestants. La marche n’a pas bénéficié non plus d’une couverture de la part du site d’actualité d’AWI. Cette absence est due aux profondes divergences entre Al Adl wal Ihsane et les organisateurs de la marche, réunis au sein du Groupe d’action nationale pour la Palestine.
La Jamâa a organisé, deux jours plutôt au sortir des prières du vendredi, des marches de solidarité avec l’Iran. De son côté, le Front de soutien à la Palestine et contre la normalisation, le partenaire d’Al Adl wal Ihssane dans l’opposition aux relations avec Israel, a boudé la marche de Rabat. L’ONG a déjà condamné les attaques israéliennes contre l’Iran.