Hicham Brini, directeur de la société « Douaa Production », a déclaré avoir engagé une procédure de saisie sur un bien immobilier de la société de production « Hi Com », appartenant à l’artiste marocain Saïd Naciri et au producteur Karim Abou Obeid, qui tarde à lui payer la somme de 750 000 dirhams.
La cour d’appel de Casablanca avait condamné en 2017 la société « Hi Com » à payer la somme de 750 000 de dirhams à la société « Douaa Production » pour la co-production du film « Al Khattaf », une comédie marocaine sortie en 2010. Face au retard dans le paiement de ce montant, Hicham Brini, directeur de la société Douaa Production, a entamé une procédure de saisie sur un bien immobilier de la société Hi Com pour entrer dans ses fonds.
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Saïd Naciri et Karim Abou Obeid prévoient d’ériger sur ce bien immobilier, qui serait une donation royale, la première cité médiatique au Maroc dénommée « Casa Media City ». Un projet qui nécessiterait un investissement de plusieurs dizaines de millions de dirhams, a confié Brini au site Al3omk, soulignant avoir engagé une procédure de saisie sur ce bien pour obtenir le paiement des 25 % des 6 millions de dirhams de bénéfices du film « Al Khattaf » auxquels il a droit.
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Interrogé à ce sujet, Saïd Naciri a nié être au courant des procédures de saisie engagées par Hicham Brini sur ce bien qui, a-t-il rectifié, est une acquisition et non une donation royale. Ce différend oppose les deux sociétés productrices du film « Al Khattaf » et non leurs responsables, a en outre insisté Naciri, précisant avoir travaillé sur ce projet en tant que réalisateur et acteur, et perçu un salaire.