Moins d’un an après le lancement en avril dernier de sa liaison entre Bournemouth (Angleterre) et Agadir (Maroc), Ryanair vient d’annoncer son annulation. Ceci, en réaction à la hausse de la taxe sur les passagers aériens (APD), décidée par les autorités britanniques et dont l’entrée est vigueur est prévue pour 2026.
En octobre dernier, la chancelière Rachel Reeves a annoncé une augmentation de la taxe sur les passagers aériens (APD) pour compter de l’exercice 2026/27. À cette échéance, l’APD passera de 13 à 15 livres sterling pour les vols court-courriers en classe économique. En réaction à cette hausse, la compagnie aérienne Ryanair, qui assure depuis avril 2024 la liaison Bournemouth-Agadir, la première vers l’Afrique pour l’aéroport britannique, a décidé de supprimer cette liaison.
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Cette décision intervient dans un contexte de tensions entre le directeur général de Ryanair, Michael O’Leary, et les autorités britanniques. Le patron de low-cost irlandaise ne rate aucune occasion pour critiquer la politique économique de la chancelière Rachel Reeves. Dans une récente déclaration, il a remis en cause le projet d’extension de l’aéroport de Heathrow qui prévoit la construction d’une troisième piste, le qualifiant de « diversion » et estimant qu’il ne sera pas réalisé avant 2040.
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O’Leary a aussi affirmé que le Trésor britannique était « totalement déconnecté de la réalité économique », appelant le gouvernement britannique à supprimer l’APD pour stimuler le trafic aérien et favoriser la croissance. Si cette taxe est supprimée, Ryanair augmentera son trafic de 30 millions de passagers de et vers les aéroports britanniques en quatre ans, a-t-il ajouté.
