Les destinations touristiques les plus prisées des Français en cette période estivale marquée par l’afflux des touristes aux Jeux Olympiques de Paris sont la Grèce, l’Espagne, l’Italie et le Maroc… Il y a également les destinations touristiques émergentes qui offrent la certitude d’échapper à la canicule la Suède, la Norvège, l’Irlande, etc. « Les Français, particulièrement les Parisiens, sont plus nombreux dans nos hôtels à l’étranger que l’an dernier », constate Patrick Mendes, directeur général Europe & Afrique du Nord du groupe Accor, cité par Le Figaro. Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme, confirme les départs massifs. « Cet été, 500 000 Français de plus que l’an dernier sont partis à l’étranger ».
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Cette année, l’Espagne, la Grande-Bretagne et l’Allemagne cartonnent. « 15 % de nos clients Français voyageant à l’étranger sont en Espagne et 16 % en Grande-Bretagne (à Londres, Édimbourg, Glasgow…) », précise le dirigeant hôtelier, ajoutant que l’Allemagne est à 11 %, en forte progression grâce notamment à l’Euro de foot 2024 et le Maroc est aussi très recherché chez Accor (+20 % de réservation par rapport à l’été 2023).
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Après un mauvais mois de juillet, les voyagistes français retrouvent des couleurs. « Depuis début août, on retrouve des niveaux de réservations meilleures qu’en 2023 », relève René-Marc Chikli, président du Seto, le syndicat des tour-opérateurs français. Les destinations ensoleillées du Sud de l’Europe comme la Grèce (+19 %), l’Italie (+9 %) et les Canaries (+6 %) arrivent en tête. Des pays comme la Norvège (+11 %), la Croatie (+10 %) et la Slovénie ont aussi cartonné. Au Maghreb, les Français plébiscitent le Maroc et la Tunisie (+1 %). Plus loin, les Français surtout les Parisiens (50 % des clients du Seto toutes destinations confondues) ont jeté leur dévolu sur l’île Maurice (+13 %).
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Cette ruée des touristes français vers ces destinations ensoleillées met à mal des professionnels du tourisme français. « Restaurateurs, hôteliers, organisateurs d’activités et exploitants de parcs d’attractions sont désarçonnés. La saison a démarré mollement après les élections législatives. Aujourd’hui encore, la clientèle française est moins présente que l’an passé », note le journal. Fort heureusement, cette situation ne va pas perdurer. « la situation s’est améliorée depuis le week-end dernier, après une vague de grands départs, mais un peu partout, il reste de la place », assure l’auteur de l’article.
