Réagissant à l’annonce de la grâce royale qui a bénéficié notamment à des journalistes et à des activistes au Maroc, à l’occasion du 25e anniversaire de la Fête du trône, Reporters sans frontières (RSF) s’est félicitée de ces libérations. Dans une première réaction sur ses réseaux sociaux, l’ONG internationale a souligné que cette initiative concernant Taoufik Bouachrine, Omar Radi et Soulaimane Raïssouni, entre autres, marquait «un grand pas pour la liberté de la presse» dans le pays.
Ce mardi, la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a félicité pour sa part les journalistes remis en liberté, ainsi que «l’ensemble des personnes qui ont bénéficié de la grâce royale», leurs familles et leurs proches. Dans un communiqué, l’instance professionnelle a par ailleurs réitéré son «engagement sérieux» dans le développement de la presse nationale, outre «le renforcement de l’espace des libertés» et des droits humains, ainsi que «la consolidation des acquis professionnels» et démocratiques sous la conduite royale.
#Maroc : les journalistes Taoufik Bouachrine, Omar Radi et Soulaimane Raissouni ont été graciés auj, après des condamnations injustes et une trop longue incarcération.
RSF se félicite de ces libérations qui peuvent marquer un grand pas pour la liberté de la presse au Maroc. pic.twitter.com/pDjQMYkC8f— RSF (@RSF_inter) July 29, 2024
Annoncé la veille, la grâce royale a été accordée à 2 476 personnes. Outre les trois journalistes, Reda Taoujni, Youssef El Hirech, Imad Stitou, Afaf Bernani, Hicham Mansouri, Abdessamad Ait Aicha et Saida El Alami sont concernés, entre plusieurs autres.