Le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a affirmé, mardi à Rabat, que les régulateurs financiers marocains sont particulièrement sensibles au risque climatique. Lors de la 4e édition du Symposium Régional sur la Stabilité Financière, il a mis en avant les initiatives de BAM, telles que l’intégration du risque climatique dans les stratégies bancaires et l’étude réalisée avec la Banque mondiale pour évaluer ces risques.
D’autres institutions comme l’AMMC et l’ACAPS ont également renforcé leurs cadres réglementaires en matière de durabilité, exigeant des rapports ESG pour les entreprises et intégrant les risques environnementaux dans la gestion financière. Ces efforts visent à préparer le secteur à des phénomènes climatiques de plus en plus récurrents, notamment la sécheresse et les inondations.
Abordant les défis globaux, M. Jouahri a souligné l’importance d’une coopération accrue pour gérer les incertitudes géoéconomiques et les risques émergents comme les cryptoactifs. Un projet de loi pour encadrer ces derniers est en cours, tandis que BAM explore les opportunités des monnaies digitales pour l’inclusion financière.
M.Ba.