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Révélations sur les entretiens entre le conseiller de Trump et le président algérien

Révélations sur les entretiens entre le conseiller de Trump et le président algérien

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À quelques semaines de la réunion cruciale d’octobre au Conseil de sécurité de l’ONU, un média officiel américain a dévoilé hier les discussions entre le conseiller spécial du président Donald Trump pour l’Afrique et le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui ont eu lieu fin juillet à Alger. Massab Boulos a exhorté le dirigeant algérien à persuader la direction du Polisario d’accepter le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental.

«Les États-Unis et de nombreux pays occidentaux estiment que le conflit persistant autour du Sahara occidental, ainsi que la rupture diplomatique entre l’Algérie et le Maroc, ont miné la stabilité régionale, affaibli la coopération dans la lutte contre les menaces sécuritaires au Sahel et entravé les opportunités d’intégration économique et sécuritaire en Afrique du Nord.»

Selon le média américain, c’est la position inflexible de l’Algérie sur la question du Sahara qui constitue le véritable défi pour les États-Unis, plutôt que son refus de normaliser ses relations avec Israël. «Ce différend entre le Maroc et l’Algérie nuit à la coopération dans cette région africaine.»

La semaine dernière, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Algérie a voté en faveur d’une résolution reconnaissant le droit d’Israël à exister aux côtés d’un futur État palestinien. «Mes prédécesseurs, les présidents Chadli et Bouteflika, que Dieu ait leurs âmes, avaient déjà affirmé qu’ils n’avaient aucun problème avec Israël», a déclaré le président Tebboune dans une interview accordée le 2 février à un média français. Il a également annoncé que la normalisation avec l’État hébreu se fera «le jour même où un État palestinien sera établi. Cela va dans le sens de l’histoire. Notre seule préoccupation est la création de l’État palestinien.»

En revanche, il a réitéré à plusieurs reprises qu’il «n’abandonnera pas le peuple sahraoui». Un message qu’il a martelé le 18 juillet.

Ces derniers mois, les relations entre Alger et Washington ont connu un réchauffement. Pour rappel, le général Michael Langley, commandant du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), a signé le 22 janvier à Alger un protocole d’accord de coopération militaire avec le chef des armées algériennes, le général Said Chengriha.

Le dimanche 14 septembre, le général Claude K. Tudor, responsable des opérations spéciales de l’AFRICOM, a eu des entretiens à Alger avec le chef des forces terrestres algériennes, le général Mostefa Smaali.





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