La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) a subi, dans la nuit de jeudi à vendredi, une « attaque massive d’ampleur » visant à paralyser son réseau de TGV, à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des JO, rapportent, vendredi, les médias français.
La SNCF a été victime « de plusieurs actes de malveillance concomitants touchant les LGV Atlantique, Nord et Est », précise la même source, ajoutant que « des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager ses installations ».
Quelque 800.000 voyageurs sont concernés, a déclaré vendredi le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, cité par les médias.
Les perturbations qui affectent les réseaux des trains à grande vitesse Atlantique, Nord et Est de la SNCF résultent d’actes de « sabotage » manifestement coordonnés, selon la même source. Des équipes de la SNCF « sont déjà sur place pour procéder au diagnostic et débuter les réparations, mais cette situation devrait durer au moins tout le week-end le temps d’effectuer les réparations », selon les responsables de la société des chemins de fer.
Sur le réseau social X, le ministre délégué aux Transports en affaires courantes, Patrice Vergriete, a « condamné fermement ces agissements criminels qui vont compromettre les départs en vacances de nombreux Français ».
M.Ba.