Aux premières heures du jeudi 5 juin, la Cour d’appel de Tanger a confirmé le verdict rendu le 10 mars, condamnant l’activiste anti-normalisation Redouane El Kastit à deux ans de prison. Cette décision était basée sur des publications qu’il avait faites sur son compte Facebook.
El Kastit a été poursuivi pour ses publications sur les réseaux sociaux sous les accusations d’«insulte à des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions» et d’«insulte à un corps constitué».
Il a été arrêté le 5 février dans la ville de Tanger, et le 8 février, le procureur du roi près le tribunal de première instance de Tanger a décidé de poursuivre son affaire alors qu’il restait en détention en raison de ses publications.