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Réaction timorée du sommet arabe à la frappe israélienne sur Qatar

Réaction timorée du sommet arabe à la frappe israélienne sur Qatar

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Le sommet extraordinaire de la Ligue arabe, qui s’est tenu ce lundi 15 septembre à Doha, s’est conclu par l’adoption d’un communiqué final. À l’unanimité, les participants ont dénoncé l’«agression israélienne» contre le Qatar et ont réaffirmé leur «engagement indéfectible en faveur de la souveraineté, de l’indépendance et de la sécurité de tous les États membres de la Ligue des États arabes et de l’Organisation de la coopération islamique».

En revanche, la déclaration de Doha est restée muette sur la question de la rupture des relations diplomatiques avec Israël, de leur suspension ou du rappel pour consultations des diplomates arabes en poste à Tel-Aviv. Une demande pourtant soutenue par une large partie de l’opinion arabe, et proposée par certains dirigeants de pays musulmans.

Le sommet a toutefois souligné que «les crimes de génocide, de nettoyage ethnique, de famine et de blocus, ainsi que la colonisation expansionniste et les activités politiques [d’Israël] sapent les chances de paix et de coexistence pacifique dans la région, menaçant les relations normalisées avec Israël, y compris les accords existants et futurs».

Pour mémoire, l’Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc entretiennent des relations diplomatiques avec Israël. L’Arabie saoudite, la Syrie et la Mauritanie pourraient suivre le même chemin.

Le traité de défense commune, également omis

Les membres de la Ligue arabe ont appelé «tous les États» à «imposer des sanctions» contre Israël, à «suspendre la fourniture, le transfert ou le transit d’armes, de munitions et de matériel militaire, y compris à double usage», à «réviser les relations diplomatiques et économiques» avec Israël ou à «engager des poursuites judiciaires contre» l’État hébreu.

Le sommet de Doha a également mis l’accent sur «notre devoir collectif de répondre à cette agression pour défendre notre sécurité commune», conformément au traité de défense arabe commune signé en 1960 au Caire. Cependant, la déclaration de Doha n’a pas appelé à l’activation de ce mécanisme.

Deux jours avant l’ouverture du sommet, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, l’Égyptien Hossam Zaki, a déclaré que «les conditions ne sont pas réunies pour la mise en œuvre du traité de défense arabe commune». Dans une interview avec la chaîne qatarie Al Jazeera Mubasher, il a précisé qu’«activer de tels accords signifie qu’un ennemi commun a été identifié, et que ces accords sont mis en œuvre contre lui».

La première et dernière fois que les États arabes ont activé le traité de défense commune remonte à la guerre contre Israël en octobre 1973. À cette époque, le roi Hassan II avait envoyé des troupes des Forces armées royales combattre sur le front syrien aux côtés de la Syrie.





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