Après des décès maternels simultanés, le 7 janvier dernier, puis une enquête en cours, la clinique Jnane Taddart où le drame s’est déroulé est sortie de son silence. Contactée par Le360, la direction affirme que «le rapport de l’autopsie permettra de déterminer précisément les circonstances» des faits. En chiffres, la structure privée informe que contrairement aux version relayées initialement par les médias, il s’agit de «deux décès, et non trois».
Selon la même source, «une enquête est en cours» et «une commission du ministère de la Santé, accompagnée des autorités judiciaires, a déjà été dépêchée sur place». Citée par le média, la direction affirme également qu’à la lumière des «résultats de l’autopsie et la fin de l’instruction», elle pourra communiquer en détail sur l’affaire.
En attendant, la clinique exprime ses regrets, ajoutant que «c’est la première fois» qu’elle est confrontée à une situation pareille. «Depuis l’ouverture de la clinique en 2023, nous avons pratiqué environ 2 752 accouchements par césarienne, sans enregistrer de décès», assure-t-elle.
Pendant ce temps, les familles des défuntes restent dans l’incompréhension, d’autant que les équipes médicales auraient rassuré l’une d’elles, jusqu’à lui proposer de «revenir le lendemain» pour s’enquérir de l’état de l’une des deux mères décédées.
A la suite du drame, des organisations de la société civile ont appelé à faire connaître la vérité et à identifier les circonstances des faits. Parmi eux, l’Association nationale de défense des droits de l’Homme et de protection des deniers publics a saisi le parquet, en se portant partie civile.
