Après les paraboles et les unités extérieures de climatisation, les autorités administratives locales et la police de Rabat sont vent debout contre les ajouts aléatoires sur les devantures des immeubles et des constructions. A Hay Riad, un écrit a été adressé, jeudi, au Syndicat des copropriétaires, pour «remettre les façades dans leur état d’origine», en phase avec les initiatives Rabat Ville Lumière et Rabat Ville Verte. Conformément aux dispositions de la loi 66.12 relative aux infractions dans le domaine de la construction et du bâtiment, ces mesures visent notamment les balcons et les terrasses aménagés illégalement.
Relayée sur les réseaux sociaux, cette correspondance demande ainsi à «intervenir d’urgence» auprès des «résidents et propriétaires de bureaux», afin de supprimer tout ce qui constitue une infraction et une construction illégale dans les balcons, les façades et les toits. Sont concernés également les avant-toit et tentes en plastique, les bâches, les toitures non autorisées au niveau des balcons, ainsi que les structures insalubres ajoutée souvent avec des matériaux comme l’aluminium, l’acier, le bois, les tuiles et le verre.
Après les clims et les paraboles, les autorités de Rabat s’attaquent aux balcons et terrasses illégalement construits et/ou réaménagés pic.twitter.com/Wkez6vSR7k
— Omar H. ?? ?? (@Omar_H_) February 13, 2025
Le document appelle à remettre les façades à leur état d’origine, «conformément aux dispositions des lois et règlements en vigueur», mais aussi de prendre «toutes les mesures nécessaires pour exhorter les résidents des immeubles à supprimer immédiatement les infractions susmentionnées dans un délai ne dépassant pas 72 heures, à compter de la date de réception, sous peine d’engager une action publique».