La première édition du Forum national de l’enseignant se tient à Rabat, les 26 et 27 septembre 2024, en rassemblant 3 000 enseignants des différentes régions du Maroc, sous le thème «L’Enseignant moteur de transformation de l’éducation». Initié par le ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports en partenariat avec la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation, l’événement a vocation à «mettre en lumière le rôle central des enseignants dans la transformation de l’école publique, à la hauteur des attentes des citoyens», fait savoir un communiqué.
Cette première édition se veut aussi porteuse d’une «approche novatrice, dont le contenu a été co-construit avec les enseignants, afin de répondre au mieux aux enjeux de leur métier et de ses mutations». Ainsi, le programme scientifique est ouvert sur «les réussites nationales et les approches inspirantes à l’international», à travers un ensemble de 150 interventions et activités déclinées en quatre axes : «se former au métier d’enseignant, s’épanouir dans son travail, adopter des pratiques efficaces en classe, comprendre ses élèves».
La même source souligne que ce forum est «un espace réservé aux enseignants et professionnels du secteur de l’éducation, inscrits par les académies régionales et directions provinciales selon des critères de représentativité territoriale, genre, cycle d’enseignement, capacité à diffuser auprès du reste de la communauté des enseignants, tranches d’âge et niveaux d’expérience». En matière d’organisation, il s’agit ainsi de «de garantir une représentativité équitable, d’enrichir les échanges et notamment de promouvoir une dynamique intergénérationnelle».
Dans ce même sens, «l’intégralité du contenu sera disponible en ligne», notamment «les plénières et tables rondes transmises en live sur les réseaux sociaux, de manière à garantir au plus grand nombre l’accès au contenu de la programmation scientifique».
Sur le moyen et le long terme, ce Forum ambitionne de «devenir un rendez-vous annuel, afin de permettre une participation, le plus large possible de la communauté des enseignants, pour renforcer la dynamique de transformation qualitative de l’école publique, portée par les femmes et les hommes de l’Education nationale».