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Quand l'Algérie était-elle une voix pour la légitimité parlementaire arabe? Écrit par // abdo haqi

Quand l'Algérie était-elle une voix pour la légitimité parlementaire arabe? Écrit par // abdo haqi

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En tant que peuples arabes, nous ne connaissons pas la liberté et la démocratie réelles, sauf pour exprimer notre surprise – mais plutôt notre grande surprise – du choix de l'Algérie d'organiser la trente-huitième conférence de l'Union parlementaire arabe, qui se tiendra samedi prochain sous le titre du rôle de « l'union parlementaire arabe à la lumière des changements régionaux et internationaux ». Comment cette conférence se déroule-t-elle dans un pays qui ne possède pas les composantes de l'État civil moderne et n'a pas d'institutions juridiques démocratiques indépendantes, mais plutôt sous le poids d'une règle militaire convaincante qui n'a pas trouvé d'embarras dans la conversion du Parlement en interface décorative politique, rien de plus?

Quelle contradiction flagrante. L'Algérie, qui est présentée dans ce même contexte comme un État parlementaire actif et qualifié pour accueillir un dialogue régional de haut niveau, est le même pays dont le peuple n'a pas connu d'élections transparentes depuis l'indépendance accordée, qui a été témoin de maigres pièces électorales dans lesquelles les résultats sont pré-exilés du bord du bouton militaire. Un pays où les opposants politiques et les militants sont soumis à une arrestation ou à des restrictions, et impose au contrôle strict de la presse, qui ne peut prétendre avoir une véritable légitimité constitutionnelle qui lui permet de parler au nom des parlements arabes.

Qu'est-ce que cela signifie pour les représentants des peuples arabes de se rencontrer sous le dôme d'une conférence organisée par un État qui ne permet pas à leur peuple de libérer? Comment l'union parlementaire arabe peut-elle parler de « renforcer la coopération arabe » à un moment où l'Algérie embrasse un groupe séparatiste armé – le Front de Polisario – les Nations Unies ne sont pas reconnus comme une entité indépendante, mais l'Union européenne est récemment allée plus loin, car il a révélé l'existence de relations suspectes entre ce front et certains commandites de la région.

Another paradox that provokes political irony: This conference, which is supposed to discuss attacks on the Palestinian people in Gaza, is held in a country funded and supports the division of a neighbor and a brother, and she houses a group that adopts the same discourse of violence and separation, and even exercises diplomacy that has been constantly undermined the efforts of the United Nations, the African Union and the Arab League to settle the fabricated conflict over the Moroccan Sahara.

Depuis combien de temps l'Algérie a-t-elle envie de l'unité de la classe arabe? N'est-ce pas celui qui a refusé à plusieurs reprises d'assister à une conférence arabe tenue au Maroc? N'est-ce pas celui qui cherche à perturber chaque initiative unitaire Maghreb? Ses politiques externes sont-elles basées sur l'hostilité au Royaume du Maroc dans tous les forums possibles? N'est-il pas plutôt que cette union parlementaire arabe discute du comportement de l'Algérie elle-même, en tant que menace pour l'unité du monde arabe et une raison majeure de la poursuite de la division et de la fragmentation?

Le Parlement algérien, comme tout le monde le sait, n'a aucune autorité réglementaire sur les décisions fatidiques du pays. Il n'est pas en mesure de limiter l'élaboration de l'établissement militaire, ni d'ouvrir une discussion sérieuse sur les politiques étrangères de l'Algérie, ni même les ministres qui nomment des décisions suprême, loin du mécanisme des élections démocratiques ou de la séparation des pouvoirs. Dans un tel contexte, que le parlementaire algérien peut-il offrir une discussion arabe sérieuse, sauf pour répéter les slogans creux et polir le front du régime au pouvoir?

Le problème n'est pas seulement en Algérie qui accueille la conférence, mais dans le silence arabe appliqué à cette absurdité. Lorsqu'un pays est autorisé à être une légitimité pauvre et constitutionnelle pour recevoir les délégations d'autres pays et se donner le droit de représenter la nation arabe en cas de taille de la Palestine, nous sommes confrontés à une grave farce politique. La question palestinienne, qui s'est malheureusement transformée en un tour d'enchères idéologiques, ne devrait pas se transformer en masque pour blanchir les systèmes autoritaires ou pour passer les programmes de sabotage pour certains pays.

Il est nécessaire aujourd'hui des parlements arabes – s'ils sont sincères à représenter leurs peuples – pour reconsidérer les critères de choix des pays d'accueil, et insister sur la nécessité de fournir les conditions de la démocratie minimale, de la transparence et de la crédibilité politique, avant d'accorder un système de droit de parler en son nom ou théorique à la classe arabe.

La conférence de l'Union parlementaire arabe en Algérie, de cette manière, n'améliore pas l'action arabe conjointe, mais constitue plutôt la culture de la collusion avec des régimes répressifs, et sape le rêve des peuples arabes de voir de véritables institutions représentatives qui les expriment et défendent leur dignité et leurs aspirations.

Par conséquent, en tant que peuples arabes, nous ne voyons pas dans cette participation parlementaire arabe, sauf à la commercialisation de l'illusion, et à une collusion inopinée avec un régime militaire qui cache ses militaires derrière les slogans de la « démocratie formelle », tandis que sa falsification interne et son hostilité continuent à ses voisins, couvrant ses crises internes palestiniennes et en profitant des microphones arabes pour vider ses crises internes chroniques.

Est-il temps pour la poussière de poussière de cette hypocrisie collective, et la réflexion de l'idée du véritable parlement, pas le Parlement en conserve dans les tiroirs des généraux?



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