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Quand la Norvège classait le meurtre d’un Marocain par des agents du Mossad


Le décès de l’espion israélien, Mike Harari, rappelle aux Marocains le meurtre d’un des leurs, Ahmed Bouchikhi, qui n’était autre que le frère d’un certain Jelloul Bouchikhi, alias Chico, le leader des Gypsy King.

C’était le 21 juillet 1973 à Oslo en Norvège, ou des agents du Mossad l’avait pris pour un responsable palestinien. Jusqu’à présent ses assassins n’ont jamais été inquiétés par la justice. La raison d’Etat ayant pris le dessus. Les autorités norvégiennes, pourtant très à cheval sur le respect des droits de l’Homme, ont décidé de fermer les yeux sur cet assassinat.

Le crime commis, par erreur ou avec préméditation, demeure pourtant un crime passible de peines d’emprisonnement. Sauf dans le cas de Bouchiki, un garçon de café tué froidement devant sa femme enceinte. Dans un premier temps, la police avait arrêté et emprisonné cinq agents du Mossad : Marianne Gladinkoff, née en Suède ; Sylvia Rafael, née en Afrique du sud ; Zvi Steinberg, né en Brésil ; Abraham Gehmer et Dan Aerbel, nés au Danemark, avant de les libérer. En revanche, le sixième, l’Israélien Mike Harari, a réussi à prendre la poudre d’escampette.

Il n’était d’ailleurs pas le seul. Huit autres personnes avaient pris part à la préparation de cet assassinat durant deux ans. En réalité, ils visaient Ali Hassan Salamaeh, présenté comme un haut responsable au sein de l’OLP et chef du commando qui avait pris en otage des sportifs israéliens aux Jeux Olympiques de Munich de 1972.

Ahmed BouchikhiAhmed Bouchikhi

Tel Aviv dédommage la famille de Bouchikhi

Une commission gouvernementale d’enquête composée de six juges et présidée par le procureur Gullow Gjeseth, avait convenu dans un rapport de 179 pages, fruit de deux ans d’investigations, de classer secret d’Etat toute l’affaire, y compris le verdict d’un tribunal local contre les cinq agents du Mossad.

En 1996, le gouvernement israélien a versé une indemnité à la famille de Bouchikhi, sans pour autant admettre sa responsabilité dans le crime. «Personne ne paie des compensations si elle n’est pas coupable», réagissait Torril Larsen Bouchikhi, l’épouse du Marocain, à la générosité de Tel-Aviv.

Deux années plus tard, la justice norvégienne avait tenté, vainement, d’instruire l’affaire de l’assassinat du Marocain, Ahmed Bouchikhi. En 1999, le dossier a vite été refermé prétextant des difficultés à prouver l’inculpation de Mike Harari. Il faut préciser que dans cette affaire, durant quatre décennies, les autorités marocaines ont brillé par leur silence.





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