Le projet d’interconnexion électrique, porté par Xlinks et devant relier le Maroc et le Royaume-Uni, fait pschitt… Le ministère britannique de la sécurité énergétique et du zéro émission nette a annoncé, jeudi 26 juin 2025, qu’il n’envisageait plus de contrat de différence pour ce projet électrique « pour le moment ». C’est ce qu’a annoncé la société britannique dans un communiqué publié sur son site internet.
« Nous sommes extrêmement surpris et amèrement déçus que le gouvernement britannique choisisse de renoncer à une opportunité de libérer la valeur substantielle qu’un projet d’énergie renouvelable à grande échelle comme celui-ci apporterait, notamment la possibilité de réduire le prix de gros de l’électricité, qui est actuellement l’un des plus élevés d’Europe », réagit Xlinks. La société rappelle avoir développé ce projet pour réaliser rapidement le potentiel de production et de connexion d’électricité longue distance pour les deux pays.
Xlinks affirme d’ailleurs que ce projet « ne nécessite aucun investissement initial du gouvernement et offre un prix d’exercice très compétitif ».
Selon les chiffres avancés par la société, si le projet venait à être mis en place, il réduirait les prix de gros de l’électricité de plus de 9 % dès la première année et générerait une valeur socio-économique de 20 milliards de livres sterling, dont 5 milliards injectés dans les industries vertes du Royaume-Uni. En outre, l’interconnexion électrique permettrait d’assurer 8% des besoins en électricité du Royaume-Uni à un moment où la demande explose. Sur le plan environnemental, il réduirait les émissions de CO2 du secteur de l’électricité d’environ 10 % dès la première année.
E.M.G.