Fatima Tamni, députée de la Fédération de la gauche démocratique, n’a pas mâché ses mots. Dans une lettre adressée au ministre du Transport et de la Logistique, elle dénonce une décision prise « sans préavis » et qui « grève le budget des voyageurs ».
Cette hausse des tarifs, qui touche aussi bien les trains rapides que les navettes, intervient dans un contexte de forte inflation. « Les Marocains souffrent des augmentations successives de plusieurs produits de base », rappelle la députée.
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Outre l’impact sur le pouvoir d’achat, la qualité des services offerts par l’ONCF est également pointée du doigt. Retards fréquents, mauvais état des trains… les usagers ont le sentiment de payer plus pour un service qui se dégrade.
Fatima Tamni s’étonne par ailleurs du manque de communication de l’ONCF. « Aucune explication n’a été fournie aux passagers », déplore-t-elle, regrettant que l’office ne soit pas plus transparent, que ce soit sur les augmentations de tarifs ou sur les problèmes rencontrés.