L’année dernière, les importations de café ont atteint un volume de 51 191 tonnes, pour une valeur de 2,26 milliards de dirhams contre 44 580 tonnes pour une valeur de 1,41 milliard de dirhams en 2023, soit une augmentation du volume 16,18 %, indiquent les données du Bulletin de l’Office des changes. La valeur a, elle, bondi de 38,19 %. L’augmentation des importations se justifie principalement par la hausse des prix du café à l’international. L’année dernière, le prix moyen d’un kilogramme de café s’élevait à 43,78 dirhams contre 31,68 dirhams en 2023.
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La hausse des prix à l’international a également entraîné une augmentation des tarifs locaux. Les prix ont augmenté de 30 à 40 dirhams par kilogramme, précise Khalid Mouratib, président de la branche Casablanca-Settat de la Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants auprès de L’Économiste. Une situation moins reluisante pour les établissements. Certains préfèrent réduire leurs marges bénéficiaires plutôt que d’augmenter le prix de la tasse de café afin de préserver leur clientèle dans un marché très compétitif.
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Selon Mohamed Astaib, président de l’Association marocaine des industriels du thé et du café (AMITC), la consommation de café au Maroc reste stable. La consommation annuelle par habitant se situe entre 800 et 900 grammes, un niveau relativement faible comparé à des pays voisins comme la Tunisie (1,5 kg) et l’Algérie (3 kg), où la demande est nettement plus importante, a-t-il précisé. Quid de l’approvisionnement ? Le Maroc s’approvisionne en café vert auprès de pays comme le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, la Côte d’Ivoire, la Guinée, l’Indonésie, l’Éthiopie, Madagascar, l’Ouganda, la Tanzanie, le Togo et le Vietnam. Il se tourne vers des pays européens, comme l’Espagne, l’Italie, la France et les Pays-Bas pour importer le café torréfié.
