Changement de comportement chez les estivants. Cette année, les touristes marocains ont préféré louer des appartements et des résidences que de loger dans des hôtels pendant leurs vacances d’été. Plusieurs raisons expliquent ce désamour pour les hôtels.
« L’affluence touristique cette saison reste faible par rapport aux années précédentes, en raison de plusieurs facteurs, notamment la détérioration du pouvoir d’achat des Marocains et la hausse significative des températures dans de nombreuses villes touristiques par excellence, notamment Marrakech, en plus de la crise politique française étant donné que la France est le promoteur numéro un du tourisme au Royaume du Maroc, ainsi que les Jeux olympiques de Paris », explique à Alayam24, Lahcen Zelmat, le président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière.
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Zelmat a ajouté que « les élections législatives anticipées qui ont eu lieu en France ont eu un impact significatif sur le rendement touristique au Maroc, ce qui a conduit à une quasi-stagnation dans les hôtels classés ». De même, « le tourisme intérieur a considérablement diminué, sachant que le salaire mensuel des employés des secteurs publics pour ce mois a été versé au mois de juin afin de couvrir les dépenses de l’Aïd al-Adha », a développé le professionnel.
L’autre raison pouvant justifier la faible affluence dans les hôtels, concerne la préférence des familles marocaines aux « secteurs non structurés liés à l’hébergement, c’est-à-dire les appartements et les maisons », renchérit Zelmat qui espère un regain d’activité à la fin de ce mois de juillet et au début du mois d’août, période au cours de laquelle de nombreuses familles marocaines profitent de leurs vacances d’été avant la rentrée scolaire prévue pour début septembre.