Interpellée par Idriss Sentissi, président du groupe Mouvement populaire (MP) au Parlement, Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des finances, explique que les prix des carburants au Maroc suivent (presque) les tendances mondiales.
Les prix des carburants au Maroc « n’ont pas diminué au même rythme que les baisses enregistrées à l’échelle mondiale depuis le début de l’année 2024 ». C’est ce qui ressort de la réponse écrite de Nadia Fettah Alaoui. « Le prix moyen du gasoil à l’échelle nationale a reculé de 1,70 dirham par litre, soit une baisse de 13 % entre janvier et fin septembre » alors que le prix moyen du gasoil sur le marché international est passé de 782 dollars la tonne en janvier à 667 dollars en septembre, soit une diminution de 15 %, a précisé la ministre.
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S’agissant de l’essence, le prix moyen national a enregistré une baisse de 98 centimes par litre, soit une réduction de 7 % sur la même période, tandis que le prix a enregistré une baisse de 9 % sur le marché international. En revanche, les cours internationaux « ont connu des hausses ponctuelles au cours des deux premières semaines d’octobre en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient », a fait savoir Alaoui, précisant que le prix moyen du baril de Brent a atteint 78 dollars sur cette période, contre une fourchette oscillant entre 72 et 74 dollars en septembre.
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La ministre n’a en outre pas occulté le rôle dévolu au Conseil de la concurrence dans le suivi de la compétitivité du secteur de la distribution des carburants. Conformément à sa décision rendue en 2023, « le Conseil effectue un suivi régulier de ce marché et publie, tous les trois mois, un rapport détaillant l’évolution du secteur et le degré de corrélation entre les prix nationaux et internationaux », a-t-elle encore fait savoir.