Une employée marocaine, agente locale sous contrat espagnol, a déposé une plainte contre le consulat du Maroc aux Îles Canaries. Elle l’accuse d’avoir modifié de manière substantielle ses conditions de travail et violé ses droits fondamentaux.
La plaignante actuelle, qui travaille au Consulat depuis quatre ans, décrit un traitement qu’elle juge humiliant depuis l’arrivée de la consule en septembre 2022. Selon ses déclarations, elle aurait été contrainte de travailler le week-end et d’utiliser des équipements obsolètes, jusqu’à un incident où elle s’est évanouie après avoir été empêchée de quitter le consulat pendant plusieurs heures. Elle affirme églement avoir été victime de pressions et d’accusations injustifiées, ce qui aurait contribué à son état de santé dégradé.
Depuis sa réintégration après un congé de longue durée, elle se trouve isolée dans un bureau dépourvu de matériel essentiel : sans ordinateur, téléphone débranché, et sans fonctions attribuées. C’est pourquoi, elle a décidé d’intenter une action en justice pour obtenir une modification de ses conditions de travail et une compensation de 20 000 euros pour le préjudice moral qu’elle estime avoir subi. L’audience initialement prévue la semaine dernière a été reportée au mois de décembre prochain. D’ici là, le Consulat doit répondre à d’autres plaintes pour harcèlement au travail.
Effectivement, un précédent employé, également agent local, a déposé plainte après avoir été rétrogradé au poste de chauffeur. L’offre de règlement proposée par le Consulat incluait une indemnité de 55 000 euros ou une réintégration en tant que chauffeur, mais le plaignant a refusé, souhaitant prouver le harcèlement allégué.