Ibn Rushd est apparu dans une étape historique turbulente, dans laquelle l’Andalousie connaissait un déclin politique et en augmentation de l’extrémisme et de la retraite. Cependant, il a insisté pour que l’esprit soit un rôle dans l’interprétation de l’univers et de la religion ensemble. Il a écrit des explications sur les livres d’Aristote et a insisté sur le fait que la philosophie n’est pas contre la religion, mais plutôt un moyen de le comprendre profondément. Et sa célèbre phrase: « La vérité ne contredit pas la vérité » résume l’essence de son projet philosophique: la vérité transmise par la révélation ne s’oppose pas à la vérité qu’un personne atteint à travers l’esprit, donc les deux viennent de Dieu.
La rationalité d’Ibn Rushd n’est pas une invitation à « dériver l’esprit » au détriment de la foi. C’est plutôt une invitation à employer l’esprit au service de la compréhension religieuse et du progrès civilisé. Il a appelé le juriste à utiliser les outils de la logique et de la compréhension profonde au lieu de stagner les textes apparents. Avec cela, c’était auparavant son temps pour souligner l’importance de l’interprétation dans la compréhension des textes sacrés, en particulier ceux qui semblent incompatibles avec les débuts de l’esprit ou les faits de la science.
Dans le monde d’aujourd’hui, où les tendances populistes se propagent, le discours religieux extrémiste grandisse, nous avons besoin de plus que jamais à la rationalité d’Ibn Rushd: Rationality qui rejette les adeptes aveugles, appelle à la recherche, aux critiques et à la méditation. Ne sépare pas à juste titre la religion de la vie, mais il refuse de le transformer en un outil d’hégémonie ou de justifier la violence.
Lorsque nous disons « revivant de la philosophie rationnelle d’Ibn Rushd », nous ne voulons pas le transformer en une icône rigide ou une personnalité sacrée dont les idées sont répétées comme elles le sont. Nous entendons plutôt l’inspiration de son esprit critique, son courage intellectuel et son audace de combiner l’héritage et l’ouverture. Le renouveau d’Ibn Rushd signifie aujourd’hui la victoire pour l’éducation gratuite, la recherche scientifique, la pensée critique et la culture des questions au lieu d’une culture de réponses prêtes.
O fils de cette terre qui a donné naissance à Ibn Rushd, est-il temps que l’esprit soit élevé de son coma? N’est-il pas temps de pensé être libre des menottes de la peur et de l’imitation? Ce n’est pas dans le renouveau de la pensée d’Ibn Rushd, mais plutôt un saut en avant, vers un horizon intellectuel équilibré, où la religion n’est pas absente, et l’esprit n’est pas annulé, mais ils embrassent l’harmonie dans laquelle personne n’est refusé..
Souchons à nouveau notre rationalité, non pas en faisant référence au passé avec une nostalgie naïve, mais plutôt en investissant cet héritage dans la bataille contemporaine de la conscience. Comme Ibn Rushd l’a dit dans l’introduction de son livre « Chapitre de l’article »: « Celui qui regarde la charia, alors il a vu que c’est tout un appel à regarder, et considérer l’esprit, sachant que le regarder est un devoir légal. » Il a également déclaré: « La sagesse est le propriétaire de la charia, et la sœur du bébé, qui sont les deux qui l’accompagnent, et les deux proches. » Ces mots n’ont pas été écrits uniquement pour le VIe siècle Ah, mais nous, qui, qui vivons la crise de la réconciliation et de l’ouverture, nous avons été écrits pour nous, entre l’originalité et l’innovation, entre l’originalité et le renouvellement.
Le retour à la rationalité d’Ibn Rushd n’est pas seulement un retour à ses idées philosophiques, mais plutôt un appel à relancer l’esprit critique à un moment où la pensée et la fermeture unilatérales ont prévalu. Réalisons à travers cela une nouvelle renaissance intellectuelle, basée sur le respect de l’esprit et des droits de l’homme, et appelle à la tolérance et à la coexistence pacifique entre différentes cultures et religions.