À trois mois de l’échéance d’octobre au Conseil de sécurité de l’ONU, la question du Sahara occidental a pris une nouvelle tournure. «De hauts représentants marocains, américains et français se sont réunis le 29 juillet à Paris pour convenir d’une feuille de route concernant le Sahara. Massab Boulos, conseiller spécial du président Donald Trump pour l’Afrique, a également participé à ces discussions diplomatiques», a confié à Yabiladi une source proche du dossier.
Cette rencontre parisienne a coïncidé avec la fin du séjour de Boulos à Alger, où il a notamment eu des entretiens avec le président Abdelmadjid Tebboune et le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. Boulos a quitté la capitale algérienne sans rencontrer de représentants du Polisario ni se rendre dans les camps de Tindouf, contrairement aux souhaits de l’Algérie.
Le jour de cette réunion, le nouvel ambassadeur des États-Unis a réaffirmé depuis Washington, lors de son audition au Sénat, l’appel de l’administration Trump à engager un nouveau processus de négociations basé sur le plan d’autonomie pour le Sahara occidental proposé par le Maroc en 2007, tout en respectant la souveraineté marocaine.
Pour rappel, le roi Mohammed VI a appelé, le 29 juillet, dans son discours du trône, les «frères en Algérie» à un dialogue sincère pour résoudre tous les différends entre les deux pays «sans vainqueur ni vaincu».
Les États-Unis et la France, deux membres permanents du Conseil de sécurité, reconnaissent la souveraineté marocaine sur le Sahara.