« Il y a deux endroits réputés pour les huîtres au Maroc : Dakhla et Oualidia », explique le guide, Nabil El Bahri à un reporter de National Geographic Traveller (Royaume-Uni). Le guide et lui se sont rendus dans la ville en bateau pour aller les voir de plus près. « Celles de Oualidia sont plus délicieuses et parfaites pour les déguster directement dans l’eau », ajoute le guide, également fin connaisseur des huîtres. C’est d’ailleurs le principal produit d’exportation de la ville. Selon les explications de Nabil, Oualidia est un lieu de prédilection pour les oiseaux lors de leur voyage depuis l’Espagne jusqu’au Sénégal. « Nous le savons parce qu’ils sont tous équipés d’une balise. Nous notons leur nombre quand nous les voyons. »
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Le reporter du média britannique est tombé sous le charme d’Oualidia. « Tandis que nous naviguons devant des piquets de bois qui dépassent de la lagune, chacun marquant l’emplacement d’un banc d’huîtres sous-marin, je garde un œil sur une flottille amusante de bateaux aux couleurs vives qui transportent des enfants et des femmes en hijab vers une longue plage sur le côté côtier de la lagune. Des pédalos et des kayaks nous dépassent, certains avec des enfants qui nous saluent. La fumée des grils de fortune sur le sable se dissipe dans l’air marin ; l’atmosphère est jubilatoire », raconte-t-il.
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La beauté de la nature fascine. « Je me rends vite compte que nous ne sommes pas les seuls à découvrir le garde-manger naturel de la lagune aux eaux miroitantes. En remontant vers les parties hautes, nous voyons un héron cendré et des spatules qui pataugent dans une roselière, des sternes qui volent à basse altitude et des foulques qui claquent des pieds sur l’eau en s’envolant », poursuit-il. Son guide lui explique que la température de l’eau et la nourriture sont bonnes pour les oiseaux. « Il y a des vers, des poissons et des crevettes pour eux », ajoute Nabil.
