Un jeune homme a été retrouvé mort dimanche dans la commune de Chlalat, près de Mohammedia après avoir été attaqué par des chiens errants et un autre jeune homme, est décédé des suites d’une probable infection par la rage dans la ville de Rahma, en périphérie de Casablanca, provoquant la panique parmi les habitants.
Ces deux incidents inquiètent les acteurs de la société civile qui demandent aux autorités publiques d’intervenir et de résoudre ce problème en créant des espaces dédiés à ces chiens, tout en procédant à leur stérilisation afin de limiter leur reproduction. Les acteurs engagés dans la défense des droits des animaux déplorent en revanche l’abattage des chiens.
« Les morsures de chiens sur les citoyens continueront de se produire, et au lieu de traiter leur rage, ces chiens sont tués, alors que la majorité des chiens abattus ne sont ni enragés ni malades. Cette approche ne résout pas le problème », a déclaré à Hespress Yassine Iraaman, président de l’Association pour la protection des vies animales.
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Il fait remarquer les budgets alloués par les autorités n’ont apporté aucun changement : « Malgré les budgets alloués par les autorités, cela n’a rien changé, et le problème persiste, avec la présence continue de chiens errants dans diverses régions ». Fort de ces constats, il appelle les autorités publiques à « permettre aux associations actives dans ce domaine de gérer cette question et de mettre en place une stratégie différente de celle adoptée jusqu’à présent, qui repose sur l’abattage des chiens errants. »
