L’Association d’aide de migrants en situation vulnérable à Oujda (AMSV) a rapporté que dans la matinée du lundi 16 septembre 2024, les autorités algériennes avaient remis au Maroc un groupe de «ressortissants disparus, détenus ou candidats à l’émigration». Ce transfert a été effectué avec l’ouverture exceptionnelle du poste-frontière de Zouj Beghal, permettant ainsi le retour de «52 jeunes, dont trois femmes et cinq mineurs».
Les nationaux ont restés dans les prisons algériennes après avoir purgé leur peine là-bas, notamment dans la région centre de l’Algérie. Précédemment, le processus de retour a été entravé «par plusieurs difficultés techniques et procédurales», indique l’AMSV. «Les parties algérienne et marocaine, à travers les trois consulats d’Alger, Oran et Tlemcen (…) sont parvenues à un accord à ce sujet», fait encore savoir l’ONG.
Pour autant, l’AMSV rappelle que «des centaines de jeunes sont toujours en détention administrative, en attente de retour». Par ailleurs, plus de 400 dossiers sont encore devant la justice. Au moins six dépouilles, dont ceux de deux jeunes filles issues de la région de l’Oriental, attendent encore leur rapatriement.