Ces derniers, originaires de différentes villes du royaume (Fès, Oujda, Taza, Taounate, Zaïo, Touil, Jerada, Taourirt, Rabat, Kalaa, Midelt, Béni Mellal, Tétouan et Guercif), avaient été arrêtés alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe via le passage terrestre Maghnia-Oujda.
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L’Association marocaine pour l’aide aux migrants en situation difficile à Oujda a révélé que ces jeunes avaient purgé des peines de prison pour « immigration clandestine » avant d’être placés en détention administrative pendant plusieurs mois. Certains d’entre eux auraient passé plus de cinq mois dans cette situation.
Si cette libération est un soulagement pour les familles concernées, l’association rappelle que de nombreux jeunes Marocains sont toujours en attente d’expulsion. Elle appelle également les autorités algériennes à faire la lumière sur le sort de plusieurs personnes disparues, dont des familles algériennes, et à restituer les corps de six personnes décédées, dont deux jeunes filles originaires de l’est du Maroc.