Au total, on compte huit entraîneurs étrangers à la tête des clubs de football au Maroc. Ils viennent notamment d’Afrique du Sud, de Tunisie, d’Italie, du Portugal et de Serbie. Cette préférence des entraineurs étrangers soulève des questionnements quant aux compétences des entraîneurs locaux. Au-delà du Maroc, Ayoub Koutaya, consultant spécialisé en gestion stratégique des clubs de football, note une absence « soudaine » des entraîneurs et cadres techniques marocains dans les championnats étrangers, notamment du Maghreb et du Golfe.
À lire : L’exode des joueurs marocains vers l’Égypte inquiète
Dans une déclaration à Madar21, il a expliqué que la qualité de la formation des cadres marocains (entraîneurs, assistants et préparateurs physiques) pourrait être en cause. « Lorsque nous parlons du football mondial, nous le considérons comme un football qui repose fortement sur la technologie et la recherche scientifique, ainsi que sur l’analyse des données et la communication efficace », a affirmé Koutaya, insistant sur les compétences en communication et en leadership de l’entraîneur pour communiquer efficacement avec les joueurs, les médias et les cadres administratifs.
À lire : Mohammed VI, l’architecte du rêve footballistique marocain
L’expert a ajouté que les compétences psychologiques sont essentielles dans la préparation mentale et psychologique de l’entraîneur, qui doit analyser la personnalité des joueurs. De même, la forme physique de l’entraineur est importante, a-t-il souligné, précisant qu’il doit avoir une bonne connaissance de l’anatomie musculaire et de la physiologie afin de coordonner l’encadrement physique des joueurs. Il doit également être en mesure d’analyser les vidéos et d’évaluer les forces et les faiblesses de son équipe pour améliorer les performances. En somme, se fixer des objectifs clairs et de se donner les moyens techniques de les atteindre.