Cette étude s’inscrit dans le cadre des orientations déclinées par le roi Mohammed VI dans son discours de la Marche verte. Le Souverain avait insisté sur la nécessité de construire une flotte maritime commerciale nationale forte et compétitive. Le bureau d’études Boston Consulting Group a présenté un point d’avancement de l’étude jeudi, lors d’une réunion tenue à Rabat, en présence des ministres concernés. Ces derniers ont fait des observations suite à l’exposé du cabinet afin d’assurer le succès de l’étude, indique un communiqué du ministère du Transport et de la logistique.
À lire : Flotte commerciale Maroc : objectif 100 navires d’ici 2040
Au terme de cette séance, le ministre du Transport et de la logistique, Abdessamad Kayouh, a demandé au cabinet d’élargir les consultations à tous les départements ministériels concernés pour que leurs observations soient prises en compte. Pour développer une flotte maritime, le Maroc doit « proposer aux investisseurs qui veulent entrer dans ce secteur de meilleures conditions que celles offertes par les autres pays, en termes de fiscalité, de financement, d’assurance, etc. », a expliqué l’ancien ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, invité de Le360.
À lire : Le Maroc vend ses navires aux enchères
« Comme c’est un sujet complexe, grâce à l’étude, nous pourrons identifier des niches et aller nous-mêmes susciter l’intérêt du secteur privé pour qu’il se développe dans ces niches, avec un soutien éventuel de l’État ou bien dans le cadre de la Charte de l’investissement », a-t-il poursuivi, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs émiratis pour ce projet. « Nous en avons parlé lors de la visite du Roi à Abou Dhabi. Effectivement, il y a un certain nombre d’entreprises qui voient une opportunité de développement d’une flotte au Maroc », a-t-il confié.
