Accompagnées des responsables du département de l’économie à la préfecture de Hay Mohammadi – Ain Sebaa, les autorités locales ont effectué une descente inopinée dans des dizaines de cafés et restaurants, notamment ceux proposant des repas rapides, pour vérifier l’utilisation de la « caisse comptable » dans ces établissements. Cette initiative vise à « imposer le système de facturation à ceux qui exercent de manière informelle », indiquent des sources à Al3omk.
« Les autorités chargées de cette campagne ont dressé plusieurs contraventions à l’encontre de ceux ne disposant pas de “caisse comptable”, conformément aux dispositions prévues par l’article 4 du dahir chérifien mettant en œuvre la loi n° 31.08 relative à la détermination des mesures de protection des consommateurs, mise à jour dans sa nouvelle version en date du 21 novembre 2020 », ajoutent les mêmes sources.
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Ce texte fait obligation aux établissements de « délivrer une facture, un reçu, un ticket de caisse ou tout autre document équivalent à tout consommateur ayant effectué un achat, conformément aux dispositions fiscales en vigueur », souligne-t-on, précisant que cette campagne s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère de l’Intérieur pour lutter contre les cas d’intoxication alimentaire dans la ville de Casablanca.
« Les autorités de Casablanca insistent sur l’application de cette caisse et sa généralisation à tous les cafés et restaurants de la zone de Hay Mohammadi – Ain Sebaa, sachant que de nombreuses contraventions, dépassant une valeur de 1 500 dirhams, ont déjà été dressées », a déclaré pour sa part le président de l’Association marocaine des propriétaires de cafés et restaurants de la région Casablanca-Settat, ajoutant que « l’instauration de la “caisse comptable” permettra de faire de la facture une preuve légale en cas d’intoxication alimentaire. »