
Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a adopté par consensus, lundi à Genève, une résolution présentée par le Maroc sur les effets néfastes de la corruption sur la jouissance des droits de l’Homme. Ce texte, co-parrainé par huit autres pays, appelle à intégrer une approche fondée sur les droits humains dans toutes les stratégies de lutte contre la corruption.
L’ambassadeur Omar Zniber, représentant permanent du Royaume à Genève, a souligné que la corruption entrave l’accès aux services essentiels, érode la confiance dans les institutions et aggrave les inégalités. Il a rappelé les engagements nationaux du Maroc, inscrits dans la Constitution de 2011, avec la création d’une instance dédiée et un arsenal juridique renforcé.
La résolution confie au Comité consultatif du CDH une étude approfondie sur les obligations des États en matière de droits humains dans le cadre de la lutte anticorruption. Elle met aussi l’accent sur l’éducation, la recherche académique et la coopération internationale, en lien avec l’ONUDC et les Objectifs de développement durable.
M.Ba.