Le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix a annoncé, ce mercredi, avoir distingué le conseiller royal Omar Azziman du prix international de l’organisation, pour l’édition 2025. Selon les auteurs de l’initiative, cette distinction est une «reconnaissance à son parcours juridique, intellectuel et politique exceptionnel, ses contributions fondamentales en parfaite harmonie avec la philosophie et les objectifs universels du prix et son rôle en tant que l’un des principaux architectes de l’expérience marocaine en matière d’équité et de réconciliation, qui constitue un modèle pionnier dans le domaine de la justice transitionnelle».
En annonçant cette distinction, le Centre souligne le «statut singulier de l’Instance équité et réconciliation (IER) comme modèle pionnier d’élévation des valeurs humaines positives, et espace ouvert à la paix, à l’harmonie, au dialogue et à la coexistence, dans une perspective universelle partagée reposant sur l’égalité entre tous les êtres humains». La remise du prix se tiendra samedi 15 novembre 2025 à Nador, à l’occasion de l’ouverture de la quatorzième édition du Festival international de cinéma et mémoire commune.
Le lendemain, Omar Azziman prononcera l’allocution inaugurale du colloque international de l’événement, intitulé «De la nécessité de la paix : vers une justice transitionnelle universelle». Dans un communiqué, les organisateurs font savoir que cette rencontre sera consacrée à «l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle en tant que modèle de réconciliation et de consolidation des valeurs de paix».
Ce prix a été décerné précédemment à des personnalités et à des institutions internationales ce prix international, à l’image de Houcine Abassi, leader syndical tunisien et prix Nobel de la paix, la Fondation des trois cultures de la Méditerranée à Séville (Espagne), José Luis Rodríguez Zapatero, ancien président du gouvernement espagnol, Aïcha El Khattabi, fille du résistant marocain Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, Juan Manuel Santos, ancien président de Colombie et prix Nobel de la paix, Najat Vallaud-Belkacem, femme politique et militante des droits française d’origine marocaine, Mohamed Cheikh Biadillah, homme politique marocain sahraoui, la Coalition marocaine pour la justice climatique, entre autres.
Pour le Centre, l’héritage de ce prix illustre «la dimension universelle du prix et confirme sa place en tant que tribune internationale pour la mémoire, la démocratie, les droits humains, la paix et le vivre ensemble».