De nouveaux éléments ont émergé dans l’affaire du jeune Marocain accusé d’avoir brûler une mineure aux îles Canaries, en Espagne. Âgé de 20 ans, le suspect est arrivé sur l’île de Lanzarote début juin à bord d’un bateau pneumatique en provenance du Maroc, accompagné d’autres migrants irréguliers originaires du Maroc et de pays d’Afrique subsaharienne.
Selon des sources médiatiques locales, une décision d’expulsion administrative a été prononcée contre lui quelques jours après son arrivée. Cependant, cette expulsion n’a pas été mise en œuvre. Conformément aux procédures en vigueur, il avait un mois pour contester cette décision, mais n’a pas exercé ce droit.
Durant cette période, il résidait dans un centre temporaire pour migrants situé dans une caserne militaire à La Isleta, à proximité du lieu de l’incident.
Les premières investigations révèlent que le suspect entretenait une relation amoureuse avec la mineure de 17 ans, qui vivait dans un foyer pour mineurs. Cependant, elle quittait souvent le centre sans autorisation pour le rejoindre dans une maison abandonnée du même quartier. L’administration du centre avait déjà signalé ses absences répétées aux autorités.
L’incident s’est produit tôt mercredi matin lorsqu’un incendie s’est déclaré dans une maison abandonnée de la rue « Roque Nublo » à Lanzarote. Les secours ont découvert la jeune fille grièvement brûlée sur 95 % de son corps. Le jeune homme ayant inhalé de la fumée, a également été transporté à l’hôpital. La victime a ensuite été transférée dans une unité spécialisée pour les brûlures à Séville, où son état reste critique, selon les médias espagnols.
Consciente à l’arrivée des secours, la victime a pu identifier son agresseur, permettant ainsi à la police nationale d’ouvrir officiellement une enquête, classée sous la rubrique de violence de genre.
Jeudi soir, le suspect était toujours hospitalisé, sous surveillance policière à l’hôpital Negrin, en attendant de comparaître devant le tribunal dès que son état de santé le permettra.