Cette arrestation, qui faisait l’objet de rumeurs depuis plusieurs semaines, a été confirmée par le journal De Telegraaf et n’aurait pas été menée à la demande des Pays-Bas, selon le parquet national. Elle porte un nouveau coup dur à Ridouan Taghi, cerveau présumé d’un vaste réseau criminel, déjà incarcéré dans une prison de haute sécurité aux Pays-Bas.
Les deux fils aînés de Taghi auraient été préparés par leur père à prendre sa succession. Malgré son incarcération en 2019, Ridouan Taghi continuait de tirer les ficelles depuis sa cellule, communiquant avec ses fils via son neveu, un avocat, pour organiser son évasion et gérer ses affaires.
Des messages interceptés par la police révèlent l’implication d’Adil, surnommé “Capo”, dans un plan d’évasion rocambolesque visant à libérer son père. « Nous devons tout anticiper de plusieurs étapes ! Je pense d’ailleurs que lorsque cela arrivera, ils fermeront les frontières, mais vous le savez probablement déjà ! « , écrivait-il à son père.
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Les deux frères semblaient travailler en étroite collaboration. « J’ai dit à tout le monde : lui et moi ne faisons qu’un, donc ils doivent toujours l’écouter et peuvent discuter de tout avec lui », affirmait Faissal à propos d’Adil dans un message adressé à leur père.
Adil Taghi est également soupçonné d’être impliqué dans un trafic de drogue. « Je pense que nous sommes maintenant dans une meilleure position qu’il y a quelques mois. Nous étions à l’arrêt pendant un moment. […] L’essentiel est : nous devons d’abord organiser le transport ! », confiait-il à son père dans un message datant de trois ans.
Depuis, la situation a évolué. Ridouan Taghi est sous étroite surveillance, Faissal a été arrêté, et Adil aurait pris du galon au sein de l’organisation. Son nom a récemment été cité dans le cadre du vol de 1 400 kilos de cocaïne près d’Anvers, un événement qui a déclenché une vague de violence entre la Belgique et les Pays-Bas.
