La première chose à laquelle le lecteur de cet important rapport, qui traite de la question du Sahara marocain, peut s'arrêter, c'est la dynamique que connaît le dossier en faveur de la position de notre pays. En revanche, les premiers paragraphes de ce rapport le confirment. ce que M. Omar Hilal a dit dans son intervention devant la Quatrième Commission il y a quelques jours.La position de l'Algérie est enfermée dans une vision passéeBien sûr, quand on dit Algérie, cela s’applique à sa création, le Front Polisario. C’est le premier et fondamental constat qui se déduit clairement de la lecture du point (a) du deuxième axe du rapport intitulé :« Principaux développements« Le rapport du Secrétaire général fait ici référence au contenu du discours de Sa Majesté Lak, que Dieu le protège, à l'occasion de l'anniversaire de la Marche verte de l'année dernière, notamment en ce qui concerne l'initiative historique présentée par Sa Majesté , qui vise à transformer la façade atlantique en une porte d'entrée commerciale et d'intégration économique avec l'Afrique et les Amériques en facilitant l'accès des pays de la région du Sahel à l'océan Atlantique. » Le rapport cite par ailleurs la nouvelle position française, qui Il s'agit de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara et du soutien à l'initiative d'autonomie, outre l'ouverture du consulat tchadien dans la ville de Dakhla. A l'opposé de cette grande dynamique politique qui est toute en faveur de la position marocaine, le rapport. Il cite les positions passées du Front Polisario, et confirme même que l'Algérie et le Front Polisario sont dans une position réactionnaire en protestant contre l'ouverture des consulats, et par le retrait de l'ambassadeur de l'Algérie de France, autant d'éléments qui confirment que les opposants au Front Polisario L'intégrité territoriale du Royaume du Maroc vit actuellement dans une impasse historique grâce à l'approche royale de ce conflit.
Ceux qui connaissent l'évolution de ce conflit et les grandes étapes qu'il a traversées, y compris celle de l'affrontement armé entre les courageuses Forces armées royales et les milices séparatistes entre 1991 et 1997, date de la signature de l'accord de cessez-le-feu, le savent. bien l'ampleur de l'énormité et de la perte que connaît le Front Polisario sur le plan militaire malgré l'annonce de ce qu'il appelle « .« Retour à la lutte armée »Cependant, elle est devenue pratiquement incapable de faire la guerre, et le rapport du Secrétaire général contient, dans la section relative à la situation sur le terrain, ce qui confirme cette analyse, et ce qui réfute la fausseté de la propagande séparatiste qui parle sans cesse de ses attaques imaginaires contre notre pays. Cependant, le rapport apporte un fait très important à mon avis, c'est qu'il n'a même pas eu le courage de confirmer ou de nier sa responsabilité dans l'attaque aveugle qui a entraîné la mort d'un civil. ville de Smara le 29 octobre 2023.
L'accent est mis dans ce rapport sur la fragilité militaire du Front Polisario. Sinon, comment expliquer son refus de permettre aux membres de la MINURSO de visiter les sites à l'est du mur de sécurité au motif qu'ils ont été pris pour cible par l'armée marocaine ?
Ce rapport nous donne également l'occasion de constater le grand effort que fait notre pays en matière de droits de l'homme, contrairement à ce que prétendent les opposants à l'intégrité territoriale, qui portent atteinte à l'intégrité territoriale de notre pays. Les questions qu'ils soulèvent encore sont isolées et très nombreuses. problèmes limités et reflètent une exploitation flagrante et politique des droits de l’homme par eux.
Le rapport fait référence à plusieurs mémorandums que le Maroc a adressés au Secrétaire général des Nations Unies, dans lesquels il affirme clairement son engagement à traiter avec les mécanismes internationaux des droits de l'homme à travers le mécanisme de rapport, outre les progrès dans la mise en œuvre du nouveau modèle de développement qui est basée sur le développement durable et la création d’emplois.
D'autre part, le Royaume du Maroc continue d'alerter sur la situation désastreuse des droits de l'homme dans les camps, à travers les restrictions imposées aux droits politiques, notamment aux libertés de circulation, de réunion et d'opinion.
Ce rapport place une fois de plus le Front Polisario en tant qu'entité face à un dilemme qui ne respecte pas la légitimité internationale. Voilà le secrétaire général des Nations Unies qui renouvelle son appel à la nécessité d'arrêter les hostilités et de revenir, en quelque sorte, au cessez-le-feu. qui garantit la stabilité et assure le retour et la reprise du processus politique. Cependant, le Front et ceux qui dictent ses décisions refusent toujours de s'y engager, une situation dans laquelle le Maroc n'a d'autre choix que d'exercer son droit légitime de légitime défense. comme le garantit le droit international.
Ce rapport contient également un appel explicite de l'ONU et de son Secrétaire général à la nécessité d'œuvrer pour parvenir à une solution politique, et ce faisant, il confirme la licéité des solutions antérieures (organiser un référendum, le Maroc, qui a fait un pas). en avant lorsqu'elle a présenté la proposition d'autonomie, se trouve aujourd'hui dans une position très confortable devant l'Internationale régulière, contrairement à l'Algérie, qui régurgite encore en vaines et inutiles déclarations et thèses qui montrent au monde entier leur futilité et leur impossibilité d'application.
L'un des contenus les plus importants de ce rapport est peut-être l'accent mis sur la nature régionale du conflit. La question concerne le rôle de l'Algérie dans ce dossier, qui a créé le front, l'a parrainé et financé, et a embrassé la thèse séparatiste, pour cette raison. à une nette tendance à dominer les pays d’Afrique du Nord. C’est peut-être ce fait historique qui a poussé le secrétaire général des Nations Unies à souligner le « rôle décisif » des pays voisins dans la recherche d’une solution à la question du Sahara, et selon Omari, cette observation incluse au point n°91 du rapport est ce qui révèle la nature de ce conflit artificiel et ses parties réelles et non artificielles.