Naval Group pourrait tirer profit du rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et la France. Le constructeur naval français a de fortes chances d’obtenir un contrat pour la construction d’un sous-marin pour le Maroc. Le royaume peine depuis des années à acquérir cet équipement qui fait défaut à sa Marine royale. Des rumeurs avaient fait état d’une commande de sous-marin par le Maroc auprès de Thyssen-Krupp Marine Systems (TKMS), leader mondial dans le domaine, ou de l’Espagnol Navantia. Mais ces informations n’ont pas été confirmées, rapporte la Presse de la Manche.
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Confronté à des défis sécuritaires dans la région MENA et en Méditerranée, le Maroc a plus que jamais besoin d’un sous-marin, voire de deux, à en croire certaines sources. Avec d’un côté, l’Algérie qui compte quatre sous-marins de type Kilo russes et en a commandé deux autres, et de l’autre, l’Espagne, qui dispose de deux sous-marins pour surveiller le littoral, le détroit et la mer d’Alboran, les rapports de force ne sont pas en faveur du royaume qui veut rapidement changer la donne.
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Naval Group était représenté au sein de la délégation qui a accompagné le président français au Maroc. De gros contrats d’une valeur totale de 10 milliards d’euros ont été conclus au cours de ce déplacement d’Emmanuel Macron à Rabat. Parmi eux, on compte ceux relatifs à la fourniture des TGV devant desservir la ligne Kénitra-Marrakech (Alstom), à l’exploitation d’un terminal à conteneurs dans la zone de Gibraltar (CMA CGM) et à l’installation à Casablanca d’un centre de maintenance de moteurs d’avions (Safran).