Le programme NAQLA pour la formation de formateurs dans le domaine du droit à un environnement sain a été lancé ce mercredi à Rabat, sous l’égide de la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme. Ce programme, qui se déroule jusqu’au 24 avril, bénéficie de la participation de plus de 120 responsables et cadres issus de divers secteurs, dont des départements gouvernementaux, des universités, des associations de la société civile et des médias nationaux.
Dans une allocution lue en son nom, Mohammed El Habib Belkouch, Délégué interministériel aux droits de l’Homme, a souligné que ce programme vise à renforcer les capacités des acteurs publics et privés pour aligner les politiques marocaines sur les normes internationales en matière de droits humains et de développement durable. Il a rappelé que le droit à un environnement sain est un pilier essentiel des droits de l’Homme, surtout face aux défis mondiaux liés au changement climatique et à la dégradation des écosystèmes.
Le programme NAQLA est une initiative collaborative entre plusieurs acteurs institutionnels et professionnels, incluant le département du développement durable, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, et le PNUD. Il traduit la volonté commune de faire de la formation un levier stratégique pour renforcer la pratique démocratique et les valeurs de citoyenneté, tout en améliorant la prise en charge des enjeux environnementaux à l’échelle nationale. Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’engagement continu du Maroc pour la protection de l’environnement et le respect des droits humains, un engagement soutenu par des actions concrètes, notamment la COP22 de 2016.
Le Royaume, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, a fait des avancées notables dans l’intégration des normes environnementales internationales, notamment à travers des réformes législatives majeures, telles que la loi-cadre 12-99, relative à l’environnement et au développement durable.
M.Ba.