Les députés français ont dans la nuit de vendredi adopté un amendement qui favorise les fabricants français de chips. Si le vote a eu lieu sans anicroches, ce qui aura retenu l’attention, c’est bien le lapsus croustillant de Naïma Moutchou, la présidente de séance. Alors qu’elle annonçait le résultat du vote, la vice-présidente de l’Assemblée nationale a confondu les 202 « votants » avec des « patates », rapporte Huffington Post. De quoi provoquer l’hilarité de ses collègues. « Excusez-moi chers collègues, je ne m’en remets pas », a-t-elle ensuite plaisanté devant les députés amusés qui n’ont manqué de l’applaudir.
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Initiative des macronistes, RN et socialistes, l’amendement sur les chips françaises a pour but de réduire la taxation de l’énergie utilisée dans les usines de chips. Les fabricants de plantes déshydratées ou de légumes ont droit à une réduction sur leur consommation de gaz naturel. Cependant, ce n’est pas le cas pour les producteurs de pommes de terre. En adoptant cet amendement, les députés ont rectifié l’exception, afin de rendre les producteurs plus compétitifs face aux concurrents étrangers – notamment belges – qui, eux, ont déjà un tarif réduit. Avec l’adoption de cet amendement, « nous favorisons la relocalisation de la production et renforçons notre souveraineté alimentaire », s’est félicité le député RN Guillaume Florquin.
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Son collègue de LFI, le député LFI Éric Coquerel abonde : « Au-delà du côté un peu amusant, c’est vrai que la plupart des chips fabriquées en France sont souvent artisanales et quand même meilleures pour la santé que les chips industrielles ».