Fadela, alias Fafa, est portée disparue depuis le 4 novembre, après un week-end en rave-party sur le plateau des Sorcières, en Ariège (Occitanie). Les habitants de la région organisent des battues tous les jours depuis le 7 novembre, date à laquelle sa disparition a été signalée, pour tenter de retrouver la quinquagénaire. Un homme, ex-militaire, a été mis en examen pour son « meurtre ».
Sans nouvelles de Fadela, les habitants de la région ont multiplié les battues autour du village de Biert et du Col de la Crouzette, en Ariège, pour tenter de la retrouver. Depuis le 7 novembre, ils se retrouvent tous les matins à 10 heures pour rechercher d’éventuels indices pouvant permettre de localiser cette mère de 50 ans. La police soupçonne François P., un ancien militaire « connu pour des faits de violence » d’avoir assassiné Fadela. Le suspect a été mis en examen pour « meurtre », fait savoir La Dépêche du Midi.
L’ex-militaire vivait reclus dans « une sorte de décharge à ciel ouvert avec des carcasses de voitures et caravanes abandonnées », détaille la même source. La perquisition effectuée sur ces lieux a permis aux enquêteurs de collecter deux éléments de preuve : un message vocal révélant une dispute entre Fadela et le suspect, et le témoignage d’une personne affirmant avoir vu les deux protagonistes se disputer. Interrogé, l’ancien militaire a nié toute implication dans la disparition de la quinquagénaire.
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L’accusé et la disparue se connaissaient, à en croire Me Guy Dedieu. « Il s’agit de deux amis, ni plus ni moins », a clarifié l’avocat de François P., ajoutant que son client « n’avait aucune raison de vouloir attenter à la vie de cette femme », décrite comme une femme « joviale, sociable et bonne vivante ». « C’était une fêtarde qui aimait vraiment s’amuser. C’était aussi quelqu’un qui se liait d’amitié avec tout le monde », atteste une connaissance.
Originaire du Tarn, Fadela vit avec son compagnon dans un appartement loué dans l’Ariège, ville où elle a emménagé il y a peu. La quinquagénaire est mère d’une fille vivant à Agde, et grand-mère d’un petit garçon dont elle prenait soin. Récemment, elle s’était sentie « menacée par une personne de son entourage », confie une connaissance.
