Malgré la légère hausse des superficies emblavées, la production de melons au Maroc devrait chuter de 15 à 18 tonnes par hectare en 2024, informe le site spécialisé Fresh Plaza. Cette année, 70 % de melons ont déjà été récoltés dans le royaume. « Le grand pic est passé. Il reste 40 % pour Marrakech et tout Kénitra », détaille Myriam Martineau, productrice et présidente de l’Association interprofessionnelle du melon (AIM).
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Pendant ce temps, les plantations de melons en Espagne ont baissé de 40 % au cours des trois dernières années et sont estimées à 2 750 hectares cette année, soit une diminution de 380 hectares par rapport à l’année dernière. Cette « tendance inquiétante à la baisse » se ressent notamment dans la région de Murcie et d’Alicante avec des pertes estimées à 2 000 hectares cette année, soit une baisse de 200 hectares cette saison.
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Plusieurs facteurs expliquent cette situation, explique Fresh Plaza, évoquant la forte pression sur le foncier, le manque d’eau dû à la sécheresse, le durcissement de la réglementation environnementale, notamment dans les zones côtières, et la hausse significative des coûts de production. « Le secteur du melon au Maroc et en Espagne est à un tournant », fait observer Martineau.
