La Cour constitutionnelle a déchu Mohamed Boudrika de son mandat de député (RNI). La Cour a déclaré que le siège qu’avait occupé l’ex-président du Raja, au lendemain des législatives du 8 septembre 2021 pour la circonscription électorale locale de «El Fida-Mers Sultan», est vacant. Désormais, le siège revient au candidat dont le nom apparaissait sur la liste du RNI après celui de Boudrika, conformément aux dispositions de l’article 90 de la loi organique relative à la Chambre des représentants, indique la Cour constitutionnelle. Cette décision a été communiquée au président de la Chambre basse du Parlement.
Depuis son départ du Maroc, en février 2024, Boudrika a été déchu de tous ses titres. En avril 2024, il a perdu son titre de membre du secrétariat de la Chambre des représentants. Le RNI avait alors présenté un autre candidat à sa place. Un mois plus tard, il a été destitué, sur une décision de justice, de la présidence du conseil municipal de Mers Sultan. Son parti lui a retiré également les commandes de la coordination du RNI de la préfecture Mers Sultan-El Fida à Casablanca.
L’été dernier, Boudrika a reçu deux autres coups : en juillet, il a perdu son siège à la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et en septembre la présidence de la section football du Raja de Casablanca. Ce sont justement ces deux postes qui avaient conduit Mohamed Boudrika vers le monde politique.
Actuellement, Boudrika est dans un centre de rétention en Allemagne.