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Mobilisation en France pour aider un enfant marocain

Mobilisation en France pour aider un enfant marocain



Le petit Yaniss est atteint d’une malformation de la colonne vertébrale, la Spina Bifida. Une affection qui ne lui permet pas de se mouvoir correctement, fait savoir La Dépêche. Il a un an et demi, ses parents marocains, Djamel et Khadija, ont fait la connaissance de Bouzien et de Marie-Christine, deux habitants de Toulouse originaires de Tarn-et-Garonne, qui étaient en voyage au Maroc. Ils leur ont fait part de la maladie de leur fils. « Ils nous en ont parlé avec une grande pudeur. Ils confessaient leurs difficultés pour une bonne prise en charge de Yaniss. Alors en rentrant en France, on s’est dit qu’on ne pouvait pas rester sans rien faire », explique le Caussadais de naissance, désormais installé en région toulousaine.

Après avoir discuté avec le frère de Bouzien, Hassan, et d’autres amis originaires d’Escatalens, dont Régis Vivin, le couple décide de lancer une collecte de fonds. « L’idée, c’est de pouvoir soulager le plus possible moralement et financièrement les parents de Yaniss. Car contrairement à la France, les soins médicaux au Maroc doivent être payés de la poche des parents », reprend Bouzien. Il n’est pas aisé pour Djamel et Khadija de faire soigner le petit Yaniss. Ils doivent chaque fois se rendre à Marrakech pour des soins, à trois heures et demie de leur village d’Aït Ben Haddou, et doivent louer un logement. De quoi gonfler la facture.

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Bouzien et son épouse lancent une cagnotte sur le site spécialisé Leetchi. Objectif : récolter environ 10 000 euros. Ils ont également décidé de participer aux 24 heures vélo lors du Bol d’or 2025, un challenge programmé les 6 et 7 juin prochains. « À chaque kilomètre parcouru, les entreprises s’engagent à faire un don. Et c’est multiplié par la distance assurée par chaque équipe », détaille Bouzien. En parallèle, le couple a créé une association et a organisé une soirée caritative dans un commerce de Castelmaurou (Haute-Garonne), dont une partie des recettes va servir au financement des opérations engagées.

Les Tarn-et-Garonnais mènent par ailleurs des démarches pour faire obtenir aux parents de Yaniss un visa médical. Ceux-ci ont besoin d’avoir l’avis d’un médecin français. « Ma compagne a envoyé une lettre à la Première dame Brigitte Macron. Je n’y croyais pas trop mais finalement, elle nous a répondu qu’elle transmettait le dossier au ministère de l’Intérieur, qui nous guide dans nos démarches », savoure Bouzien. En parallèle, le couple français a contacté l’hôpital des enfants de Toulouse-Purpan pour prendre rendez-vous. « On a eu un super accueil », se réjouit le Caussadais, qui rend hommage au personnel soignant.

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Si les démarches aboutissent, Yaniss et Khadija, sa maman, arriveront en France pour faire les examens, au domicile du couple de Français, avant de retourner à Aït Ben Addou, au Maroc.



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