Mardi, la Mauritanie et la France ont signé un accord de financement selon lequel la partie mauritanienne obtiendra un prêt de 64 millions d’euros, dédié à la mise en œuvre de projets vitaux dans le secteur de l’électricité.
Le financement comprend la création d’une ligne d’électricité à haute tension pour relier la capitale, Nouakchott, à la ville d’Al-Naama dans l’Extrême-Orient de la Mauritanie, en plus de construire une centrale électrique dans la ville de Kaifa. Cet investissement vise à améliorer le réseau de transport électrique et à améliorer les capacités de distribution, en particulier dans les zones éloignées qui souffrent d’une mauvaise couverture.
Malgré les efforts déployés, le pourcentage de couverture électrique reste au niveau national à 50%, et il diminue à seulement 10% dans les zones rurales, ce qui est un obstacle au développement. Avec le soutien des partenaires internationaux, le gouvernement cherche à étendre le réseau d’électricité, à améliorer les investissements dans les énergies renouvelables et à relier le réseau national à ses homologues dans les pays voisins, ainsi qu’à encourager le secteur privé à participer à la production et à la distribution de l’électricité pour assurer la durabilité des services et améliorer sa qualité.
L’ambassadeur de France à Nouakchott, Alexander Garcia, a souligné que cet accord reflète l’engagement de la France à soutenir les projets d’infrastructure en Mauritanie, en particulier dans le secteur de l’énergie, notant que ce financement contribuera à améliorer l’utilisation de l’énergie propre, conformément aux tendances environnementales modernes.
La Mauritanie a de grandes capacités dans le domaine des énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire et l’énergie éolienne, et cherche à utiliser ces ressources davantage pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles et réaliser un développement durable.