Une enveloppe de 392 millions de DH sera consacrée au renforcement de la sécurité routière dans la région de Marrakech-Safi. Ce plan, dévoilé par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, vendredi dernier, lors de la réunion préparatoire à la 4e Conférence ministérielle mondiale sur la Sécurité routière prévue en février prochain à Marrakech, mobilisera différents intervenants, dont l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA), la Wilaya de la région, le Conseil communal de Marrakech, et les services extérieurs du ministère ainsi que les autres acteurs concernés.
La NARSA contribuera à hauteur de 125 millions de DH à ce plan au cours des deux prochaines années, a indiqué le ministre. Ces investissements visent le traitement des points noirs qui connaissent une concentration des accidents de la circulation à Marrakech, pour une enveloppe financière estimée à 40 millions de DH, le renforcement de la signalisation horizontale et verticale et des feux de circulation routière (88 millions de DH), en plus de la sécurisation du périmètre de 52 établissements scolaires dans le cadre du Projet « Ecole Sûre », d’un montant de 7 millions de DH, le renforcement des opérations de contrôle à travers la couverture des axes routiers, enregistrant des taux élevés de la vitesse, par l’installation de radars fixes et mobiles (70 millions de DH).
Le programme d’investissement comprend également le renforcement de la signalisation et l’installation de barrières de sécurité dans les tronçons et axes routiers montagneux des provinces de Chichaoua, Al Haouz et Essaouira, pour 164 millions de DH, outre le renforcement de la signalisation horizontale et verticale dans les entrées de la ville de Marrakech et les axes routiers les plus importants menant aux stations touristiques, pour une enveloppe financière de 10 millions de DH. Afin de réduire la durée d’intervention pour le secours des blessés des accidents de la circulation dans la région de Marrakech-Safi, la NARSA investira quelque 11,5 millions de DH dans le cadre d’une convention particulière avec la Direction générale de la Protection civile.
