24 janvier 2025 – Modifié le
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Les militants des droits humains exigent une expertise génétique pour déterminer la lignée du nouveau-né
Une précédente manifestation pour exiger des sanctions plus sévères en cas de viol
La Chambre criminelle de première instance de la Cour d'appel de Marrakech a reporté au 5 février prochain l'audience sur l'affaire du viol collectif d'une jeune fille de 13 ans à besoins particuliers, afin de préparer la défense de la partie civile représentée par le le père de la victime et l'Association marocaine des droits de l'homme.
L'enfant a été agressée sexuellement par trois personnes, ce qui a conduit à sa grossesse et à son accouchement le 10 janvier à l'hôpital Salama du château d'El-Sraghna.
L'Association marocaine des droits de l'homme, qui se déclare partie civile dans cette affaire, a affirmé son engagement à procéder à des tests génétiques pour déterminer la lignée du nouveau-né, soulignant la nécessité de durcir les peines à l'encontre de tous les acteurs impliqués dans ce crime odieux. L'association a également appelé à apporter des soins de santé et un soutien psychologique à la victime.
L’association a exprimé ses regrets pour les conditions sociales difficiles qui ont poussé la famille de la victime à déménager vers un autre lieu de résidence, en raison de la pression sociale et du regard négatif de la société.
L'association a expliqué que son soutien à la victime s'inscrit dans le cadre de ses efforts pour mettre fin à l'impunité des crimes de viol et des violations graves des droits de l'enfant, appelant à l'adoption de règles de justice et d'équité au profit des victimes et leurs familles.
Dans un contexte connexe, l'Association des Droits de l'Homme a averti que toute modification du Code de la famille doit prendre en compte les questions d'égalité complète et des droits de l'homme selon la référence universelle, en tenant compte de l'intérêt supérieur de l'enfant, soulignant que ne pas intégrer les questions de preuve La question du lignage, de la protection sociale et de l’intégration des mères et de leurs enfants ne sera qu’une solution fragmentaire qui ne résoudra pas les déséquilibres existants.